Winston Churchill déclarait à l’ambassadeur soviétique à Londres, Ivan Maïski, le 16 novembre 1937 : « Ce Trotsky c‘est un véritable diable (…). Je suis à fond pour Staline ». Il réitère le 23 mars 1938 à l’époque du troisième procès de Moscou : « Trotsky est le génie du mal de la Russie et c’est une très bonne chose que Staline ait pris sur lui sa revanche ». Puis il ajoute : « Je suis définitivement favorable à la politique de Staline. (…) Nous avons besoin d’une Russie forte et je souhaite à Staline de réussir ».