Raphaël Glucksmann vient de publier un livre sur la Géorgie.
Inutile, sans doute, de l’acheter, et plus encore de le lire. On peut en effet avoir un échantillon de sa « pensée » en relisant une phrase (une seule suffit) qu’il avait écrite dans Libération (25 août 2008) à propos de la Géorgie pour exalter le caractère profondément démocratique de son gouvernement.
Il y donne une vision nouvelle et originale du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Une vraie perle ! » Le gouvernement est formé de jeunes gens dont la double nationalité américaine, anglaise ou israélienne fait ressembler Tbilissi à une Babel occidentale plantée au cœur du Caucase « .
C’est sans doute pourquoi le démocrate Bush avait entièrement équipé et armé l’armée géorgienne, et l’avait encadrée de conseillers militaires américains. Tbilissi compte d’ailleurs une avenue George-Bush …
C’est aussi sans doute la même conception de la démocratie qui aboutit à ce que l’actuel président de l’Estonie soit un ancien citoyen américain qui fut un temps journaliste à Free Europe et l’actuel président de la Lituanie un ancien haut fonctionnaire américain. Deux perles supplémentaires.